Ouvert de 10h à 17h
Découvert en 1857, le site de La Tène, sur les rives du lac de Neuchâtel, est un gisement emblématique de la préhistoire celtique. Des premières prospections aux dernières fouilles de contrôle, l’interprétation de La Tène a alimenté d’interminables débats scientifiques et suscite encore la perplexité des archéologues. À travers cette exposition qui invitait à la rêverie, le Laténium révélait les coulisses de plus d’un siècle et demi de recherches passionnées et encore inassouvies, dévoilant pour la première fois la quasi-totalité des objets archéologiques du site abrités dans ses dépôts, ainsi qu’une riche documentation historique.
Ces trois films d’animation étaient présentés dans le cadre de l’exposition. Ils ont été réalisés par Julie Chapallaz et Coralli Grieu.
La Tène à découvert
La Tène fascine bien avant la découverte du site archéologique. Étymologiquement, son nom viendrait du latin tenuis (fin, ténu), qui désigne ces eaux peu profondes à l’extrémité du lac de Neuchâtel.
Pêche miraculeuse
Le site archéologique de La Tène est découvert un beau matin de novembre 1857 par un pêcheur d’antiquités du nom de Hans Kopp. Mandaté par le collectionneur biennois Friedrich Schwab, Kopp a pour tâche d’intensifier ses récoltes sur le site néolithique de Concise, sur les rives vaudoises du lac de Neuchâtel.
Un site qui résiste à l’interprétation des archéologues
Au début du 20e siècle, la notoriété de La Tène contraste avec la perplexité des savants quant à la nature du site. Depuis le 19e siècle, on l’a interprété comme un habitat lacustre, un arsenal militaire ou encore un oppidum helvète, alors que la présence des deux ponts suggérait également un poste de péage.