0

Ouvert de 10h à 17h

Ce qui fait camp : des situations contrastées

Réalisation : Laténium – REC production/Philippe Calame 2023

 

Alix Heiniger est professeure assistante au département d’histoire contemporaine de l’Université de Fribourg. Spécialiste d’histoire sociale, elle a mené des recherches sur les camps en Suisse – en particuliers ceux dans lesquels ont été internés des militants antifascistes allemands et italiens pendant la Seconde Guerre mondiale.

 

Thomas Kersting est un pionnier de l’archéologie des périodes contemporaines en Allemagne. En tant que responsable adjoint du Service archéologique du Brandebourg, il a contribué à l’institutionnalisation de l’archéologie des camps de la Seconde Guerre mondiale. Il a co-créé une exposition itinérante intitulée Ausgeschlossen, qui porte sur l’archéologie des camps nazis dans le Brandebourg.

 

Luba Jurgenson est enseignante et chercheuse au département d’Études slaves de Sorbonne Université. Spécialiste de littérature concentrationnaire du Goulag et des camps nazis, ses travaux accordent une place importante à la mémoire et à la place que le paysage occupe dans les témoignages d’ancien-nes déporté-es.

 

 

Samuel Verdan est spécialiste d’archéologie grecque. Il participe aux recherches conduites par l’École Suisse d’Archéologie en Grèce sur les sites d’Érétrie et d’Amarynthos. En 2019-2020, dans le cadre d’une collaboration entre l’EPFL et les Universités de Lausanne et Genève, il a encadré une équipe d’étudiant-es travaillant sur un camp du Goulag, dans le Grand Nord sibérien.

 

Valentin Schneider est historien de la Seconde Guerre mondiale, spécialiste de l’occupation allemande et de la captivité de guerre. Il travaille régulièrement avec des archéologues en France et en Grèce, notamment dans le cadre de fouilles menées sur les sites des camps de La Glacerie, Coyolles et Bétheny. Il a intégré les résultats de ces fouilles à ses propres réflexions d’historien.

 

Christine Glauning est historienne et organisatrice d’expositions. Elle s’intéresse depuis de nombreuses années à l’histoire du travail forcé sous le national-socialisme, à l’après-guerre et aux cultures de la mémoire. Depuis 2006, elle est directrice du centre de documentation sur le travail forcé nazi à Berlin-Schöneweide, qui se trouve sur le site d’un camp de travail forcé presque entièrement conservé et qui informe sur le travail forcé nazi en tant que phénomène de masse omniprésent et crime de société par le biais d’expositions, de manifestations et de nombreuses offres de formation.